Rencontrer l’autre pour se découvrir Soi …

 

par Véronique Viannay  –  article de Novembre 2021  –

Rencontrer l’autre c’est risquer la peine pour connaître la joie ?

Bon clairement cette phrase pince l’égo !

Disons que la peine, l’égo n’aime pas ça. C’est d’ailleurs sa mission de nous éviter de souffrir ! 

Notre réflexe de défense est même le résultat d’une réaction neurochimique dans le corps. Lorsque je me sens alerté par quelque chose, une décharge de cortisol est libérée dans mon organisme et me fait réagir en mode défensive. 

Je sors l’artillerie :  mon égo et mes réflexes de défenses afin de faire face à un éventuel danger… Je baigne alors dans le cortisol, cette hormone qui me fait active un mécanisme de fuite et d’attaque, jusqu’à ce que je me soit éloigné de l’évènementet et que je puisse revenir à la tranquillité, dans un décharge d’ocytocine, et de dopamine… Le tout se manifestant dans ma biologie interne sans même que j’en sois conscient.

Più, Più …

« Si les sentiments que nous ressentons sont uniques, les molécules qui les véhiculent sont semblables à tous les mammifères. Il existe cependant un point commun à chaque individu face à l’expérience de la vie, le cerveau a pour but sa propre survie. » nous dit le Docteur en neurobiologie Loretta Breuning…

Personne n’a envie de passer par des moments douloureux… et pourtant l’alternance entre les bons et les mauvais moments font partie intégrante ne notre existence. 

Nous vivons dans un monde d’alternance entre des réalités contraires. Et sans la peine, il n’y aurait pas la joie… sans l’ombre nous n’irions pas vers la lumière… sans l’autre JE ne pourrait pas exister.  Ne serait-ce pas faire l’expérience de la vie que de passer d’un état à son contraire ?

Notre nature animale est en quête d’expériences pour son évolution ici sur terre…

Comment Faire ?

Apprendre à rester en lien à l’autre dans toutes circonstances.

Ne plus voir l’autre comme un concurrent, mais plutôt comme allier.

J’ai besoin de l’autre, tout comme l’autre a besoin de moi. Il s’agit de la savoir, le faire et le dire.

1- Utiliser les préceptes de la communication bienveillante.

  • Ne pas communiquer sur le niveau émotionnel
  • Se positionner au niveau du coeur et non dans la tête

2- Regarder ce qui nous met en lien au lieu de pointer nos différents

  • Faire la liste de ce que l’on apprécie chez l’autre aide à retrouver le confort d’être avec l’autre.

3- Regarder ce qui nous a réuni

  • Faire la liste des bons souvenir
  • Retrouver les photos

4- Comprendre que côtoyer l’autre, c’est se rapprocher de Soi-même de jour en jour… 

  • Voir en chaque situation le miroir de Soi-même et apprendre à aimer ce miroir.

Il n’ y a qu’un chemin, celui de l’amour de Soi à travers l’autre…

 » Bien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal. Bien sûr nous aurons mal. Mais ça c’est la condition de l’existence. Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence.

C’est à mon risque de peine, que je connais ma joie. » Antoine de Saint-Exupéry

C’est se rencontrer Soi en l’autre ?

On ne peut exister qu’à travers l’autre…  En quelque sorte, c’est le regard de l’autre qui nous fait évoluer. L’autre est une fenêtre sur Soi.

Se voir en l’autre est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire à Soi-même… C’est là où ça pince et lorsque ça fait mal, c’est l’opportunité de libérer la blessure qui est derrière.

On aime se voir en l’autre lorsque le miroir est lumineux. Mais lorsque le miroir est obscure l’autre devient notre pire ennemi. 

Pourquoi ?

Il y a, pour la plupart d’entre nous et dès le plus jeune âge, un système de défense qui s’est mis en place afin de nous protéger de l’injustice et du jugement. « C’est pas moi, c’est l’autre. »

Ce système de défense, en cas de désaccord, nous fait rentrer dans une perte des repères qui peut parfois être déstabilisant.

Bien souvent la réaction de se défendre face à un miroir obscure que l’autre nous renvoie, c’est l’attaque et la fuite.

L’autre réveille en moi sans même le vouloir, cette obscurité avec laquelle je ne suis pas au clair.

La blessure d’injustice rentre dans le jeu des miroirs. Je me sens injustement jugé par l’autre…

Le regard de l’autre peut me blesser, mon amour propre est touché.

Que faire ? 

  • Se rappeler que l’autre ne fait pas exprêt d’appuyer là où ça fait mal…
  • Savoir que l’ombre et la lumière sont en chacun de nous. Il n’y a pas d’un coté les gens dans l’ombre de l’autre les gens dans l’obscurité… Il y a les deux en chacun.  Et que pointer chez l’autre ce que l’on ne veut pas regarder en soi-même est un réflexe que l’on à pris à l’école. Il s’agit de le travailler.
  • Savoir que chacun de nous regarde le monde sous le filtre de ses propres blessures permet de comprendre que lorsque l’autre me juge, il ne fait que juger chez moi ce qu’il ne supporte pas en lui-même.

Il s’agit de prendre du recul sur la confusion et permettre de garder le lien malgré tout. Dans la bienveillance et la fraternité de deux êtres en chemin.

Le miroir est parfois délicat, fragile et douloureux même…

Lorsque l’on manque d’amour propre, le miroir est franchement douloureux. Se sentir jugé n’est pas agréable, pour peu qu’on se soit identifié aux propos de l’autre.

Il s’agit de faire la part des choses, de se désidentifier, de prendre de la distance afin de se donner de l’amour (redonner de la chaleur à la partie de soi-même qui est malheureuse).

Comprendre que nous sommes tous en chemin et qu’il n’y a personne de plus avancé que l’autre, juste des chemins différents où l’on peut se comprendre les uns les autres… et parfois même se heurter. Comme des frères…

Et que c’est ok !

Si tu as besoin d’un accompagnement personnalisé ou d’un atelier, je suis à tes côtés sur le chemin!n de l’éveil.

 

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Merci pour ta contribution à l’éveil des consciences dans le collectif.

Avec joie 

Véronique

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